L’année 2019 fut riche pour l’équipe d’Ocean University Initiative, et ce dès le début de l’année, avec la visite de cinq experts de l’ONU, mandatés par l’Université des Nations Unies (UNU), venus évaluer la candidature française à l’établissement d’un institut UNU dédié à l’océan sur le site du Technopôle Brest-Iroise. Leur rapport, rendu public en mai dernier s’est révélé très positif, et le conseil académique de l’UNU a exprimé son total soutien au projet. À la suite de l’avis du conseil, le recteur de l’UNU s’est déplacé en personne de Tokyo pour rencontrer des représentants de l’État français.

Le projet a ensuite été présenté au groupe environnement de la conférence des présidents d’université (CPU) et au secrétariat d’AllEnvi (Alliance nationale de recherche pour l’environnement) dans la perspective d’un portage national.

L’année 2019 a aussi été rythmée par différentes autres actions, permises grâce au soutien des porteurs de l’Initiative (l’UBO, l’AFB, Brest Métropole, la Région Bretagne et l’État).

Ocean University Initiative a lancé au printemps une prospective afin de déterminer les priorités scientifique et politiques dans l’océan atlantique au sud. Les résultats seront publiés courant 2020. Elle  a réuni à Brest les 5 et 6 novembre 2019 une grande communauté de chercheurs en sciences sociales de la mer et du littoral, investis pour définir collectivement des priorités de recherche en sciences sociales dans les dix ans à venir. Cet événement nommé GLOSS pour GLobal Ocean Social Sciences, s’inscrit dans la phase préparatoire de la « Décennie des Nations-Unies pour les sciences océaniques au service du développement durable ». Les sciences sociales sont essentielles pour accompagner les changements souhaités et pour autant bien souvent insuffisamment prises en compte dans la programmation de la recherche.

Toujours dans son rôle d’interface entre la science et les politiques, l’équipe projet a suivi de prêt les négociations onusiennes sur la définition du futur traité sur la gouvernance en haute mer. Avec le soutien d’ISBlue et de la Fondation de l’UBO, elle lance le développement d’un jeu de rôle BLUE DiplomaSEA pour former et sensibiliser aux enjeux de la haute mer.

L’océan sera à l’honneur en 2020 avec le Congrès mondial de la nature de l’UICN à Marseille et la conférence Océan de l’ONU à Lisbonne.

Elle s’est également rendue en Espagne à l’occasion de la COP 25 et a animé un événement aux Ateliers des Capucins visant à rapprocher les citoyens de l’événement dans le cadre de la #VIRTUALBlueCOP25 en coopération avec Future Earth.

De belles perspectives sont à prévoir pour cette nouvelle année avec le développement d’une offre de formation à destination des pays dits du sud et le développement d’un projet sur la gouvernance et la conservation en haute mer soutenu par le Fonds Français pour l’Environnement Mondial (FFEM).