Policy Briefs

Objectif de développement durable n°14 sur l’océan


L’importance de l’océan pour le développement durable a été fermement reconnu dans l’Agenda 2030 pour le développement durable à travers l’objectif de développement durable n°14. Lors d’un séminaire organisé par l’Ocean University Initiative pour le Ministère de la Transition Écologique et Solidaire français le 29 mai 2019 à Brest certains de ces objectifs notamment pour gérer et combattre les effets négatifs des subventions à la pêche, et des pollutions dues au bruit et aux plastiques ont été analysés permettant d’identifier des domaines de recherche futurs détaillées dans ce policy brief. Certains sujets de recherche sont particulièrement importants. Premièrement, la mise en œuvre de la cible 14.6 sur les subventions nuisibles à la pêche nécessite une recherche appliquée sur les impacts économiques, écologiques et sociaux des politiques publiques. Deuxièmement, il y a un fort besoin d’harmonisation des mesures pour évaluer l’impact du bruit sur la faune marine (invertébrés et vertébrés). Troisièmement, la cible 14.1 de réduction de la pollution marine devrait viser dans un premier temps les emballages en plastique qui représentent presque la moitié des déchets plastiques marins dans le monde.

Laura Recuero VirtoProfesseure associée, Leonard de Vinci Pole Universitaire, Research Center, 92916, Paris La Defense & i3-CRG, École polytechnique, CNRS, IP Paris
Fabienne DauresÉconomiste Institut français de recherche pour l’exploitation de la mer, UMR 6308 AMURE
Olivier GuyaderÉconomiste Institut français de recherche pour l’exploitation de la mer, UMR 6308 AMURE
Laurent ChauvaudDirecteur de recherche Centre national de la recherche scientifique, LEMAR UMR 6539 – LIA BeBEST
Christophe MaesChargé de recherche hors classe Institut de recherche pour le développement, LOPS UMR 197
Arnaud HuvetChercheur en physiologie moléculaire Institut français de recherche pour l’exploitation de la mer, LEMAR UMR 6539

Date de publication : Septembre  2023

ISSN version papier 2677-6847
ISSN version numérique 2677-934X

Consommation, technologie et bien-être

Cette note politique met en lumière les perspectives que les mesures subjectives du bien-être apportent à la compréhension de la relation entre consommation et bonheur. Nous explorons ce sujet alors que l’on s’attend à des augmentations de prix significatives sous le double impact d’une plus grande volatilité du climat et d’une transition coûteuse vers des technologies de production et de transport plus propres, comme c’est le cas pour le transport maritime.

Les consommateurs semblent être sensibles aux augmentations de prix, en plus du pouvoir d’achat réel et des fluctuations de revenus qui influencent leur bonheur. En outre, le type de consommation a son importance ; l’effet marginal de la consommation matérielle sur le bien-être étant plus faible que celui de la consommation expérientielle. La santé, les relations sociales et l’environnement local sont considérés comme les principaux moteurs de leur bien-être, au détriment de la consommation.

Il en résulte que les gains d’une consommation supplémentaire diminuent avec le niveau de consommation, ce qui rend les réductions de consommation moins douloureuses à l’extrémité supérieure de l’échelle des revenus. Les sociétés riches devraient s’employer activement à découpler davantage la consommation matérielle et le bien-être en exposant consciemment la nature insaisissable de l’augmentation du bien-être que nous procure la consommation ostentatoire (biens que les autres peuvent facilement observer : voitures, vêtements, maisons, montres) et en offrant des incitations à des modes de consommation plus responsables d’un point de vue social et environnemental.

Mathieu PeronaDirecteur exécutif, Observatoire du bien-être du CEPREMAP
Laura Recuero VirtoProfesseure associée, Leonard de Vinci Pole Universitaire, Research Center, 92916, Paris La Defense & i3-CRG, École polytechnique, CNRS, IP Paris
Maxime SèbeChercheur post-doctorant, i3-CRG, École polytechnique, CNRS, IP Paris
Fabien YaoChercheur post-doctorant, i3-CRG, École polytechnique, CNRS, IP Paris

Date de publication : Juillet  2023

ISSN version papier 2677-6847
ISSN version numérique 2677-934X

Les enjeux de l’inclusion des écosystèmes côtiers dans les Contributions Déterminées au niveau National (CDN)

Les effets du changement climatique s’accentuent et ont déjà des conséquences dramatiques, en particulier pour les populations côtières des pays en développement (GIEC, 2018). En 2015, en adoptant l’Accord de Paris, la communauté internationale s’est engagée à réduire l’ampleur du changement climatique en cours, via l’élaboration de plans d’actions nationaux, appelés Contributions Déterminées au niveau National (CDN). Cinq ans après la signature de l’Accord, le bilan montre que les États doivent entreprendre des efforts drastiques pour rehausser les ambitions climatiques. L’océan, qui joue un rôle clé dans la stabilisation du climat, offre de nombreuses solutions d’atténuation et d’adaptation (Gattuso et al., 2018). Parmi elles, la bonne gestion, la conservation et la restauration des écosystèmes côtiers peuvent permettre de répondre à la fois aux défis posés par le changement climatique et par le déclin de la biodiversité, tout en renforçant le bien-être humain. Ce policy brief explore les enjeux de l’incorporation dans les CDN de ces actions basées sur les écosystèmes côtiers que sont les mangroves, les récifs coralliens, les herbiers et les pré-salés.

Fanny ChâlesDoctorante Ocean University Initiative, UMR AMURE, Université de Bretagne Occidentale

Date de publication : Février  2021

ISSN version papier 2677-6847
ISSN version numérique 2677-934X

Bruit sous-marin

L’impact du bruit sous-marin sur la vie marine suscite de plus en plus d’inquiétudes, en raison de l’augmentation constante du nombre et de la diversité des activités humaines en mer. En particulier, les niveaux de bruit chroniques provenant de la navigation commerciale ont augmenté de manière significative au cours des 60 dernières années et ils devraient continuer à augmenter dans les années à venir. En réponse à cette préoccupation, les Nations Unies ont signé un engagement volontaire pour réduire le bruit sous-marin (#OceanAction18553), qui reconnaît l’impact négatif que le bruit de la navigation peut avoir sur la vie marine. Dans ce policy brie, nous examinons le rôle des ports dans la réduction de ce type de bruit et illustrons nos résultats à l’aide du cas d’étude du port du Havre.

Laura Recuero VirtoCoordinatrice de recherche Ocean University Initiative i3-CRG, École Polytechnique
Hervé DumezDirecteur Institut interdisciplinaire de l’innovation i3-CRG, École Polytechnique
Pascal GalichonDirecteur en charge du développement durable et du pilotage Grand port maritime du Havre
Florent Le CourtoisExpert en pollution sonore sous-marine SHOM (Service hydrographique et océanographique de la Marine)
Manuel MuntoniChargé de mission référentiel priorités de restauration écologique de l’estuaire de la Seine. Groupement d’intérêt publique Seine-Aval (GIP Seine-Aval)

Date de publication : Août  2020

ISSN version papier 2677-6847
ISSN version numérique 2677-934X

Questions sur les aires marines protégées (AMP)

Les AMP pâtissent du manque de gestion des hommes et des usages dans ces zones mais pas celui de connaissances sur le milieu marin. Il est beaucoup plus facile d’identifier les AMP que de les gérer efficacement, non seulement dans les eaux relevant de la juridiction nationale, mais encore plus dans les zones situées au-delà de cette dernière. L’insuffisance de comités scientifiques collégiaux et transparents rend difficile la bonne gouvernance scientifique des AMP.

Laura Recuero VirtoCoordinatrice Recherche
Ocean University Iniatitive
Université de Bretagne Occidentale (UBO)
i3-CRG, Ecole Polytechnique
Modou ThiawCoordinateur, Laboratoire d’Écologie Halieutique en Afrique de l’Ouest (LEH-AO) (ISRA/CRODT et Universités UCAD, UGB, UASZ)
Centre de Recherches Océanographiques de Dakar-Thiaroye/Institut Sénégalais de Recherches Agricoles (CRODT/ISRA)

Date de publication : Novembre 2018

ISSN : 2647-2201

Suivi de l’Objectif de Développement Durable 14 sur l’océan

Ce policy brief explique le rôle de l’Objectif de Développement Durable 14 sur l’océan et met l’accent sur les principales initiatives de l’Organisation des Nations Unies (ONU) à travers un bref entretien avec Vladimir Ryabinin, Secrétaire Exécutif de la Commission Océanographique Intergouvernementale (COI) de l’UNESCO. Ce document expose la pertinence des indicateurs pour le suivi de l’agenda de l’ODD 14, illustre les progrès dans ce domaine au niveau mondial, en France et en Afrique du Sud, passe en revue certains défis de coordination et met en lumière les futurs domaines de recherche.

Laura Recuero VirtoCoordinatrice Recherche
Ocean University Iniatitive
Université de Bretagne Occidentale (UBO)
i3-CRG, Ecole Polytechnique
Anne-France DidierConseillère politiques territoriales
Pilote ODD14
Ministère de la Transition Écologique et Solidaire
Kumi KitamoriChef de division
Croissance verte et relations mondiales
Direction de l’environnement
OCDE

Date de publication : Novembre 2018

ISSN : 2647-2201

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